Bon stress, mauvais stress
Bon stress, mauvais stress :
Ac'sens: Les news
Le PACTE (parcours d’accès aux carrières de la fonction publique territoriale, hospitalière et de l’état) a pour objectif de favoriser l’insertion ou la réinsertion des jeunes de 16 à 25 ans sortis du système scolaire sans diplôme et sans qualification professionnelle reconnue.
En contrat de droit public de 12 mois à 2 ans, le jeune suivra une formation en alternance (apprentissage du métier et formation qualifiante en lien avec l’emploi) et sera accompagné par un tuteur.
Garant de l’organisation de ce parcours d’apprentissage, le rôle de tuteur est un rôle d’organisateur, de facilitateur de l’acquisition des savoir-faire professionnels, de suivi de la formation du jeune.
Mais pas si simple... un public qui a essuyé déjà plus d’un échec, qui manque de confiance et de stabilité.
On comprendra facilement l’importance cruciale du rôle de ce tutorat comme levier d’insertion ou de réinsertion.
Le tuteur, outre son expertise du métier et son savoir faire de responsable, aura à déployer tout son talent relationnel de « maître d’apprentissage » alliant autorité, humanisme et transmission.
La formation des tuteurs, obligatoire dans ce dispositif, a pour objectif :
- D'aider le tuteur à se positionner dans son rôle (qui n’est pas celui de manager)
- De lui fournir les outils méthodologiques de construction des situations d’apprentissage et de leur évaluation
- De l'aider à accompagner, guider, conseiller l’élève/stagiaire dans ses apprentissages
La formation au tutorat mise en place par Ac’SENS permet aux tuteurs, petit à petit, de prendre la mesure de leur nouveau rôle. Les techniques d’entretien sont testées en salle sous forme de jeux de rôle tuteur/tutoré.
Une intersession permet à chacun d’expérimenter sur le terrain, les outils pratiques, à leur initiative et à leur rythme.
L’aspect ludique fait partie de la pédagogie. Une occasion de revisiter pour chacun son histoire avec l’apprentissage : pas neutre mais tellement riche !
L'émotion dans tous ses états
"Tout ce à quoi nous consacrons notre vie commence par une émotion" Konrad Lorenz Prix Nobel 1973
Ethymologiquement ? du latin movere : mouvoir. Emovere veut dire : faire mouvement à partir de, être excité, sortir de son état présent par quelque chose qui bouleverse, remue, ébranle. Donc, réagir intensément à ce qui trouble.
Toute émotion se traduit par une réponse du corps et en premier lieu par une mobilisation neuroendocrinienne. En fonction des situations, les émotions varient et la réponse de chacun varie dans la manière de ressentir, de traiter, de manifester.
L'émotion nous construit. Elle peut aussi nous détruire, si nous ne sommes pas en capacité de nous accorder avec sa réalité, ses excès, ses dérives.
Donc il faut apprendre à se servir des émotions et de leur force créatrice. Envisager que notre cerveau intègre une fonction spécifique (notre cerveau préfrontal), un "ange gardien " qui nous permet de refuser la descente aux enfers, qui saura canaliser cette force créatrice pour nous réconcilier avec nous même.
Telle la gymnastique pour l'entretien de notre corps, l'usage de notre cerveau préfrontal est un gage de bonne santé mentale.
Le manager doit être un leader
Aujourd’hui, dans un environnement de plus en plus concurrentiel, les entreprises souhaitent que leurs collaborateurs donnent le meilleur d’eux-mêmes.
Pour cela, elles demandent à leurs managers d’être des Leaders. Cela s’ajoute au rôle de Coach qui leur est aussi demandé, et rend leurs tâches quotidiennes plus passionnantes encore, et aussi plus complexes.
Qu’est-ce qu’un Leader au 21ème siècle ? Sur quoi repose son Leadership ? Quels écueils doit éviter l’individu qui souhaite développer son Leadership ?
De tout temps les Leaders ont existé, et entraîné de nombreux êtres humains sur des chemins qu’ils n’auraient pas pris seuls. Leur nom était chef, gourou, guide, responsable ; manager…
On peut se demander si le Leadership est inné, réservé à quelques individus brillants sortant du lot depuis la maternelle, ou si le Leadership, comme de très nombreuses choses de la vie, s’apprend, tout simplement.
Peut-on révéler son Leadership ? En tout temps ? En tout lieu ? En présence de n’importe qui ? Nous pensons que chacun peut libérer ses énergies et s’appuyer sur ses ressources, pour donner le meilleur de lui-même, à la condition de briser ses « ‘prisons mentales » pour devenir ce qu’il est.
Pourrait-on fonctionner sans leader ? Un bon manager fait-il automatiquement un bon leader ? Quel est l’intérêt de l’entreprise à promouvoir le Leadership en son sein ?
Le Leader formé par l’entreprise, et en osmose avec ses valeurs et objectifs, a de bien meilleures chances de succès, tant dans l’organisation qu’auprès de ses équipes. Nous remarquons une cohérence dans la direction des actions stratégiques, un investissement plus fort de tous, une volonté de faire aboutir les projets, dans les structures où les Leaders sont suivis par leurs troupes.
Comment déclencher l’adhésion de ses collaborateurs ? Le charisme naturel suffit-il ? Y a-t-il des techniques et un état d’esprit qui puissent favoriser cela ? Oui, il est possible d’aller de l’avant avec des méthodes précises, ciblées et circonstanciées, développer une vision de l’avenir qui donnera envie aux collaborateurs de créer un monde auquel ils auront envie d’appartenir !
Le risque principal serait de faire preuve d’angélisme… L’histoire regorge de leaders despotiques et sanguinaires, assoiffés de pouvoir et d’honneur. Les outils permettant d’influencer permettent aussi de manipuler.
C’est pourquoi, plus que jamais dans un monde instable, le vrai Leader se doit de fédérer, encourager, faire croître ses collaborateurs, et développer leur potentiel tout autant que le sien. Conscience de soi va de pair avec Leadership, même si cela peut s’avérer parfois fluctuant selon le contexte.
Être souvent charismatique, le Leader assume son pouvoir, connaît ses faiblesses, accepte ses émotions, gère son stress, accroît ses réseaux, clarifie ses objectifs et construit sa vision d’un avenir atteignable et enthousiasmant. Il développe son estime de soi, ose décider et agir, utilise des techniques de communication, écoute ses intuitions et aide les autres à changer.
Humain, il fait le deuil du passé et conduit vers l’avenir ses collaborateurs, car il donne du sens à ce qui est et ce qui sera… Il prend des paris sur l’avenir et donne du sens à sa vie.
Alors, que nous reste t-il à faire pour être, devenir, rester, ce Leader là ? Tout d’abord faire preuve d’humilité : « l’homme sage est celui qui connaît ses limites », accepter celles des autres, travailler à renforcer encore ses points forts, car la force d’une chaîne n’est pas seulement la force du maillon le plus faible, c’est aussi la force du maillon le plus fort !
Connaître et utiliser des techniques précises de communication, tout en faisant confiance à son intuition, et définir des buts enthousiasmants pour soi et pour autrui à atteindre. Apprendre à se faire confiance et à voir le futur… Et devenir un Méta Leader, c'est-à-dire un Leader qui forme des Leaders.